Depuis près de 2 ans, tous les regards du microcosme musical sont rivés vers un seul et même quartier, depuis l’émancipation de MGMT. Véritable vivier de créativité, Brooklyn a été la marque de fabrique d’une ère de recyclage, dans le sens positif du terme, où l’on piochait dans les références post-punk, garage et shoegaze en leur donnant du volume grâce à une production moderne.
Résultats : Quelques grandes perles (MGMT, TV On The Radio, Animal Collective), pas mal de bonnes choses (Yeasayer, Vampire Weekend, School of Seven Bells, Panda Bear, Grizzly Bear, The Pains Of Being Pure At Heart), mais aussi une assez large quantité de choses moyennes (Telepathe, Amazing Baby, Battles, Gang Gang Dance). Pour un seul quartier, le CV demeure très impressionnant.
De l'autre coté des Etats-Unis, à San Francisco, une terre sacrée pour les hippies qui y ont conservés une forte communauté, de nombreux groupes intéressants sont en train d’y faire surface, avec une personnalité qui contraste un peu celle de la « East Coast ». Plus authentiques, plus pop, plus 60s, ils nous rappellent que New York n'a pas le monopole musical.
On commence par le groupe « Girls », au nom trompeur puisqu’aucune fille ne figure dans la formation, contrairement au clip qui nous donne un petit goût de la vie à San Francisco:
Sport national en Californie, un peu de surf pop tout en douceur avec les Botticellis :
Les Ganglians semblent eux aussi sortir tout droit des 60s, comme s'ils avaient passé l'été avec les Beach Boys, et nous servent un cocktail de summer pop à la production lo-fi pour profiter des quelques jours d'été qu'il nous reste:
mardi 15 septembre 2009
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